quinta-feira, julho 27, 2006
Ai, Europa, Europa! De que é que tu estás à espera
Agora que ninguém anda por aqui (nem eu, nem eu!), posso deixar 23 minutos boa música sem afugentar os clientes. Ah! E não esqueçam o texto! Les sangliers sont lâchés. Je répète : les sangliers sont lâchés. Les petits patrons font les grandes rivières de diamant. Deux fois. Les roses de l’Europe sont le festin de Satan. Je répète : les roses de l’Europe sont le festin de Satan. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Voire pour le monde. Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d’épousseter d’un seul geste, d’un seul, les vieilles pellicules, tes peaux mortes d’hier et tabula rasa… D’ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l’air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones. On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond. Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre… Europe des lumières ou alors des ténèbres ; à peine des lucioles dans les théâtres d’ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s’installe et puis se ressaisit, et puis l’aube nouvelle, après les crimes d’enfance, les erreurs de jeunesse on n’arrache plus les ailes des libellules d’or. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Voire pour le monde. Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu’est ce que vous voulez que ça foute, de toutes façons il faut bien avancer, pressons l’pas camarade et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez ! Matérialiste alors ça fait qu’au moins on est sûr de n’pas se tromper, et du tangible alors jusqu’à l’indigestion, du rationnel alors et jusqu’à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens… Eh princesse de l’Histoire dans sa marche forcée, on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Voire pour le monde. On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées, on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates… Alors l’Europe alors l’Europe alors l’Europe alors. Bruxelles, Schengen, Strasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT. Protégez-nous marché de cet AMI commun d’un monde si petit. Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faîtes de la poésie, soutenez la culture, produisez du spectacle et de l’entertainment comme on dit chez nos frères d’Outre-Atlantique et toc anciens Européens, nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements, il est beau et puissant, crache du feu gentiment. Pendant qu’Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme il nous aime et nous dit : « Nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue » Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule, les beaux mouvements d’ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes. Et maintenant c’est sérieux, eh bébé, c’est sérieux on ne croit plus en rien, nous montons de toutes pièces ce business et Basta, on chevauche pas Pégase ça c’était pour l’extase et l’extase c’est fini. Extension, extension, expansion si possible, pas de rêve à porter seulement des dynamiques. D’abord la thune bébé et le reste suivra et le reste viendra c’est ce qu’on dit je crois en cette époque là bénie des globophages. Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent ne comprennent pas tes bras comment ça marche un corps déjà. Comment ça marche un corps étranger à son corps on n’sait pas on s’en fout on s’embrasse quand même et puis on a raison. Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné, guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. En veux-tu en voilà des écoles de la / performance et voilà des patrons créateurs du Global business dialogue ou Electronic commerce pour s’asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer par ce truc machin culturel. Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu’en foutre, toute ton âme s’est usée sur ce chemin sans fin et ce va-et-vient, viens on y va, nous aussi, profiter, pas d’raison, après tout ça ira, on en aura pour tout le monde, y’en aura pour tout l’monde, on a dit pour tout l’monde, pour tout l’monde et mon cul ! A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ? Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d’enceinte ? Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c’est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adresser à nous car tout n’est pas perdu non tout n’est pas perdu de vos mythes d’aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit. Nous travaillons actuellement pour l’Europe. Voire pour le Monde Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c’est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adresser à nous car tout n’est pas perdu non tout n’est pas perdu de vos mythes d’aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit. La vérole sur vos gueules. Je répète : la vérole sur vos gueules. Les soupirs de la sainte et les cris de la fée ne sont plus entendus au banquet des banquiers. Une fois. La marmite de l’ermite est remplie de rubis. Je répète : la marmite de l’ermite est remplie de rubis. La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses. Deux fois. Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent. Je répète : quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent. Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal. Je répète : le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal. Le jour de l’Occident est la nuit de l’Orient. Deux fois. Le jour de l’Occident est la nuit de l’Orient. Je ne suis pas chauvine mais la France est quand même la reine des fromages. Tryphon Tournesol est un zouave. Six fois. Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire. Deux fois. Il pleut des cordes sur la Concorde. Il pleut des cordes sur la Concorde. Les petites filles modèles sont les élues de l’Europe. Je répète : les petites filles modèles sont les élues de l’Europe. Merde à la sûreté. Deux fois. La folie des grandeurs tue les merles moqueurs. Je répète : la folie des grandeurs tue les merles moqueurs. Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose. Paix en Suisse. Je répète : paix en Suisse. Les noces de sang incendient l’horizon. Deux fois. Le rimel de l’Europe coule sur les plastrons. Deux fois. La vie commence maintenant, et maintenant, et maintenant. L’Europe est une petite déesse mortelle. Deux fois. L’enfance de l’art est un lever de soleil. Je répète : l’enfance de l’art est un lever de soleil. Nous travaillons actuellement pour l'Europe Bertrand Cantat et Brigitte Fontaine, Noir Désir, Des Visages Des Figures, 2001
CAP @ 7/27/2006 08:19:00 da tarde
Comentar (5)quarta-feira, julho 26, 2006
Kamasutra tântrico ao sol
CAP @ 7/26/2006 08:32:00 da tarde
Comentar (4)terça-feira, julho 25, 2006
De colecção IV
Jovem, para ti 50 anos ou 50 décadas é exactamente a mesma coisa? Então vem! Estás apto a ser mais um jornalista da RTP.
CAP @ 7/25/2006 10:11:00 da tarde
Comentar (2)Lembrei-me agora
A propósito de net-conflitos: Não sou pessoa de os alimentar. Das duas vezes (tantas...) em que alguém procurou tê-los comigo, tiveram azar. Ficaram a falar sozinhos.
CAP @ 7/25/2006 01:50:00 da manhã
Comentar (4)sexta-feira, julho 21, 2006
A saborear
Uma excelente surpresa. Um reencontro filho de um acaso.
CAP @ 7/21/2006 06:44:00 da tarde
Comentar (5)quinta-feira, julho 20, 2006
De colecção III
Precisa-se de jornalista que saiba distinguir Gomes da Costa (1863 - 1929) e Costa Gomes (1914 - 2001) para jornal diário de grande tiragem, secção Efemérides - texto e foto (9 de Julho de 2006). O facto de terem um nome parecido e ambos terem sido Marechais do Exército e Presidentes da República não desculpa o desleixo nem a ignorância. Por onde andarão os redactores e editores?
CAP @ 7/20/2006 09:59:00 da tarde
Comentar (8)Tem loucos que se olham no espelho e se acham... normais
Corações Animais, Zé Ramalho
CAP @ 7/20/2006 01:11:00 da manhã
Comentar (2)quarta-feira, julho 19, 2006
Imitatrix (ou o conhecimento mútuo)
Um par de rolas executa os ritos ele reverencia ela afasta-se arrulha ele afasta-se ela ele ela
CAP @ 7/19/2006 04:35:00 da tarde
Comentar (8)terça-feira, julho 18, 2006
Sempre a aprender
Não filha, essa chiclete não é duracell. Não podes guardá-la para amanhã.
CAP @ 7/18/2006 10:59:00 da tarde
Saudação
Com uma mão se dá, com a outra se tira.
CAP @ 7/18/2006 09:55:00 da tarde
Comentar (2)Verve
Gostas mesmo de espremer laranjas secas.
CAP @ 7/18/2006 02:32:00 da manhã
Comentar (2)domingo, julho 16, 2006
Há as gralhas e há...
Jornalismo de investigação a sério seria descobrir quem é o pai, tio, padrinho, parente afastado, vizinho ou conhecido do jovem a quem interessa repetir o exame de Física ou de Química deste ano.
CAP @ 7/16/2006 08:24:00 da tarde
Comentar (4)sexta-feira, julho 14, 2006
Um para três
Se não fosse o 2º aniversário do Sol&Tude da Bastet ontem, deixaria passar o 3º deste aqui hoje (que só vai ter prenda lá para domingo, ou depois). Há uns dias atrás (tão antigo que já se perdeu a data certa), também o 3º aniversário do A Bordo. Parabéns a todos!
CAP @ 7/14/2006 01:30:00 da manhã
Comentar (16)quinta-feira, julho 13, 2006
Uma tarde bem passada
Aqui.
CAP @ 7/13/2006 06:05:00 da tarde
Conversa de hiper
Uma senhora com o seu filho: - Eu queria era fosquitos. - Eu já não me lembro do que é fosquitos, mãe. - É aqueles montinhos de papéis amarelos quadrados. - Olha, estão aqui! E estavam mesmo; não me esquecerei... fosquitos.
CAP @ 7/13/2006 01:32:00 da manhã
Comentar (2)quarta-feira, julho 12, 2006
Como uma onda
Habitualmente, as marés altas cumprem a função acima exemplificada: transformam istmos e penínsulas em ilhas. Contudo, conheço uma cuja qualidade principal é exactamente contrária. A nossa Vague Maria, que hoje está de Parabéns! trabalha sempre para que as pessoas sejam menos ilhas e mais continentes. Na blogosfera, mas também fora dela.
CAP @ 7/12/2006 04:40:00 da tarde
Comentar (5)segunda-feira, julho 10, 2006
De colecção II
Título de última página, do mesmo jornal, algures no mês passado: Tribunal executa Albarran (Nem um resgate pediram primeiro...)
CAP @ 7/10/2006 10:42:00 da tarde
Comentar (3)De colecção I
Há um jornal diário que tem andado a oferecer pérolas aos seus compradores. Sinceramente, não vejo grande utilidade na despesa que representa tal campanha para os seus proprietários, bastava-lhes ler o que os seus funcionários escrevem diariamente e completavam o colar em pouco tempo. De um editor, hoje: Zidane, uma legenda do futebol mundial. (Será por ser estrangeiro?)
CAP @ 7/10/2006 09:37:00 da tarde
Comentar (6)Uma questão de status quo
Dos quatro países representados nas meias finais do Campeonato do Mundo, salvaguardadas as devidas diferenças, há pontos em comum:
- num deles, assiste-se actualmente a um um processo que, em menos de dois meses, culminará com condenações e despromoções (o que até nem constituiu caso inédito);
- noutro, já se viveu tudo isso e nem a promiscuidade com a política impediu a condenação;
- noutro ainda, foi o recente caso das arbitragens adulteradas;
- no último, um caso em que os malabarismos jurídicos habituais ditarão uma não sentença... a seu tempo.
CAP @ 7/10/2006 12:50:00 da manhã
Comentar (7)domingo, julho 09, 2006
Empréstimo
Um desabafo: nunca mais chega a hora de dizer que afinal aquilo que julgava importante não o era e aquilo que julgava com menos importância, afinal mais a tinha. Depende de muitos factores, sobretudo dos temporais. (E não estou a dizer que ter um guarda-chuva em Agosto, se reveste de mais importância de que julgáramos possível ao sair de casa...) Os temporais são outros: passamos um ano a negar importância àquilo que, instantâneamente, nos surge como imprescindível.
CAP @ 7/09/2006 03:59:00 da tarde
Comentar (2)sábado, julho 08, 2006
Vocês sabem de quem estou a falar
Há por aí um sumo em garrafa de vidro, cuja marca começa por "co" e termina em "al", que agora surge com uma apresentação revolucionária: a anilina no fundo e o líquido transparente a ocupar o resto do espaço.
CAP @ 7/08/2006 12:05:00 da manhã
Comentar (3)sexta-feira, julho 07, 2006
:)
Preferia que a selecção tivesse ganho para poder ficar irritado com as buzinas lá fora. E, já agora, parabéns, pá!
CAP @ 7/07/2006 09:30:00 da tarde
Atalhos
CAP @ 7/07/2006 12:37:00 da manhã
Comentar (5)quinta-feira, julho 06, 2006
Resignação
É o que fica quando, para cumprires o sonho, te falta um sim e todos te dizem não.
CAP @ 7/06/2006 06:14:00 da tarde
quarta-feira, julho 05, 2006
Ei!
CAP @ 7/05/2006 10:20:00 da tarde
Comentar (7)terça-feira, julho 04, 2006
Coala frase?
CAP @ 7/04/2006 11:19:00 da tarde
Comentar (3)Irisado
CAP @ 7/04/2006 12:11:00 da manhã
Comentar (2)segunda-feira, julho 03, 2006
Divulgação Cultural
O Remix Ensemble apresenta sábado, na Casa da Música, um programa centrado na obra do compositor húngaro György Ligeti, sob a direcção do maestro holandês Reinbert de Leeuw. O concerto, que se realiza na Sala Suggia, a partir das 21:00, conta com a participação da soprano canadiana Barbara Hannigan. O Remix Ensemble é um agrupamento de música contemporânea residente da Casa da Música, constituído em 2000 e dirigido pelo maestro titular Peter Rundel. Para mais informações sobre os participantes, ver aqui.
CAP @ 7/03/2006 11:18:00 da tarde
A culpa é vossa!
A Associação de Professores de Matemática (APM) teceu hoje duras críticas aos enunciados dos exames nacionais do secundário realizados terça-feira, considerando que as provas vão ser responsáveis "por resultados desastrosos" e "contribuir para todos os adjectivos calamitosos que ocuparão as primeiras páginas dos jornais". Cerca de 24 mil alunos do 12º ano realizaram o exame nacional de Química (642) a 23 de Junho. E a tarefa não foi fácil, uma vez que foram detectados na prova erros, informações em falta, dados irregulares, hipóteses de resposta erradas e questões mal colocadas. Os exames nacionais são elaborados nove, dez meses antes da sua realização, por uma equipa (não pelos professores das escolas) sob a responsabilidade do Ministério e dos seus gabinetes. Esta antecedência tem a sua razão de ser no cuidado com que devem ser criados, por forma a evitar... contrariedades.
CAP @ 7/03/2006 06:04:00 da tarde
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